Épisode 7, Étienne Faugier

Présentation d’Étienne Faugier

J’ai réalisé un cursus d’histoire avec une spécialité en histoire contemporaine à l’Université Lumière Lyon 2 principalement.

J’ai soutenu ma thèse en 2013 qui s’intitulait « L’économie de la vitesse : l’automobilisme et ses enjeux dans le département du Rhône et la région de Québec (1919-1961) ». Elle traitait de la place de l’automobile et de ses impacts sur la société lyonnaise et québécoise.

C’est à travers sa rédaction que j’ai pu toucher des enjeux liés au tourisme, toujours en lien avec les transports. Je suis maître de conférence depuis trois ans à l’Université Lumière Lyon 2, co-responsable de la licence professionnelle Guide conférencier / médiateur culturel.

Comment êtes-vous entré dans le champ du tourisme ?

Essentiellement par le biais des transports et des mobilités automobiles. Dans ma thèse d’abord, puis dans mes travaux ensuite.

Je m’applique à montrer la manière dont l’automobile va renouveler, redynamiser et perturber le tourisme à la fin du XIXème et au début du XXème siècle jusque dans les années 1960, avec l’essor des clubs automobiles qui vont promouvoir un tourisme automobile pour leurs membres, et au-delà, en installant des panneaux de signalisation sur les routes, en protégeant des espaces, en favorisant des investissements économiques dans des structures touristiques hôtelières…

Finalement, en mettant en tourisme des espaces, comme dans le département du Rhône par exemple, ou au Québec avec l’accueil de touristes états-uniens et canadiens…

Quelle est votre approche du tourisme ?

Je m’astreins à lier transport (s) et tourisme. C’est quelque chose qui n’est pas tellement vu par les historiens, mais plutôt par les géographes comme en témoigne l’ouvrage « Tourisme et transports » écrit en 2017 par Véronique Mondou et Jean-Christophe Gay. Les historiens ont encore du mal à penser les transports comme un objet scientifique, sauf lorsqu’il s’agit de transports touristiques iconisés, fétichisés et patrimonialisés : le Transsibérien, l’Orient Express, la Nationale 7 etc. Pourtant il n’y a pas de tourisme sans transport (s) !

Les transports du/au quotidien dans l’approche touristique, sont complètement inaperçus chez les historiens ou ailleurs, d’où l’absence de dialogue entre ces deux champs qui peuvent s’ignorent. On dissocie encore trop souvent le champ du tourisme de celui des transports.

Dans un article récemment publié dans le revue Mondes du Tourisme, j’explique qu’au-delà de la mobilisation des transports, ce sont bien les mobilités diverses et variées qui devraient faire l’objet d’une plus grande attention de la part des chercheurs afin de construire une approche des mobilités touristiques, et pas seulement historique. Lorsque nous sommes en situation de touriste, nous utilisons plusieurs modes de transports (avion, train, véhicules terrestres, vélo, marche à pied…) qui peuvent s’additionner voire se combiner. J’essaie donc d’obtenir des sources, des documents, de délimiter des terrains de recherche permettant justement d’approcher la pluralité de ces modes de transport (s) et par extension chercher à appréhender la mobilité. C’est là tout l’enjeu de mes recherches actuelles et futures.

Comment intégrez-vous vos recherches dans les cours avec vos étudiants ?

Je dispense énormément de cours avec les étudiants dans lesquels je peux valoriser ces recherches et permettre auxdits étudiants d’accéder à des travaux « neufs ». Notamment dans les séances liant histoire et patrimoine.

D’abord je mets en avant les enjeux de transports/mobilités dans une perspective de « production » de patrimoine. Pour valoriser un site touristique, il faut le penser de manière systématique et intégrale. Il faut évidemment qu’il soit accessible. Tout cela oriente les politiques touristiques qui débouchent sur des questions de fond : comment aménager le site ? Ses accès ? Ses sorties ? Son ou ses parking (s) ? Combien de places faut-il créer ? Quelle sera la capacité de charge du site ? Etc. Nous sommes ici très proche de la pensée aménagiste. Plus il y a d’infrastructures et de structures de transport (s) et plus les touristes viennent. Ce sont des éléments à prendre en compte pour valoriser ou à l’inverse, dévaloriser un site. J’emploie le terme de « démarketiser » un site en rendant par exemple son parking payant ou en réduisant la taille de celui-ci.

Ensuite, l’autre aspect évoqué en cours (plutôt en Master), c’est la patrimonialisation des transports et des mobilités. J’essaie de faire réfléchir les étudiants sur la place de la voiture, en ayant bien en tête que les étudiants n’utilisent pas ce type de transport, parce qu’ils ne possèdent pas le permis, essentiellement parce qu’ils n’en voient pas l’intérêt de posséder un véhicule en ville. L’un des objectifs de ces réflexions et d’arriver à concevoir les transports comme des objets patrimoniaux et historiques, qui ont une pertinence à être analysés et valorisés. Par exemple à Lyon, il y a un poste d’aiguillage à côté de la gare de Perrache, qui a été remis aux normes d’accueil du public et qui va être ouvert lors des Journées Européennes du Patrimoine (c’était déjà le cas l’an dernier). Autour de ce site, les acteurs publics ont construit une visite scientifique et technique du patrimoine ferroviaire. Cela pourrait également voir le jour autour de l’aérien ou de l’automobile. J’explique que chaque mode de transport a eu à un moment donné son heure de gloire économique et son utilité. Pour autant nous assistons à un rejet de toute forme de passé industriel, par désamour ou par méconnaissance des sciences et des techniques. Mais même si aujourd’hui des enjeux climatiques, énergétiques ou sanitaires tentent d’effacer ces traces historiques, nous ne pouvons pas les nier. 

Je vais plus loin en disant que tirer le substrat historique de ces lieux mémoriels liés aux transports, afin de les revaloriser touristiquement et urbanistiquement parlant, serait pertinent. D’autant que les étudiants sont opposés à la voiture, et souhaitent plutôt développer des vélos-pistes, des pistes vertes etc. Je n’hésite pas à provoquer ces jeunes que j’ai en face de moi pour battre en brèche les idées préconçues qu’ils peuvent avoir des transports et des mobilités en général. Toutes les ruptures (matérielles et idéelles) en termes de changement de transports doivent être remises dans leur contexte de l’époque. Ce n’est pas parce qu’on défend l’automobile qu’on est en dehors des réalités. Par exemple, un touriste peut très bien faire la ViaRhôna à vélo pendant les vacances et utiliser sa voiture le reste de l’année parce qu’il y est obligé. Ce n’est pas l’un ou l’autre, et j’estime qu’il faut nuancer ses propos et sa posture professionnelle. Il faut veiller à ne pas être caricatural. Il n’y a pas un temps et des lieux pour la voiture et un temps et des lieux pour le vélo. Les deux peuvent tout à fait cohabiter ensemble. Être touriste, ce n’est pas seulement utiliser un seul mode de transport, c’est également faire l’expérience des mobilités dans leur ensemble.

Quel chercheur êtes-vous ?

Le tourisme n’est pas considéré comme une science en soi, plutôt comme une discipline. Je suis donc allé chercher ailleurs qu’en histoire les concepts, les méthodes et les outils : en sociologie, en géographie, en ethnologie, en anthropologie, en philosophie… Par exemple j’ai beaucoup apprécié et utilisé l’ouvrage « Accélération. Une critique sociale du temps » paru en 2010 et écrit par Hartmut Rosa, un sociologue et philosophe allemand. Ma thèse m’a « obligé » à faire cela et maintenant « j’oblige » les étudiants à faire cela, à aller piocher ailleurs. Les spécialistes du tourisme ne sont pas tous historiens ou géographes !

L’an dernier avec les étudiants, nous avons fait du design fiction intitulé « Rhône Alpes 2050 », qui a consisté à imaginer le futur du tourisme en (re) pensant l’offre touristique, l’accès aux mobilités, à l’hébergement, à la restauration. Six scénarios ont été élaborés. Nous nous sommes rendu compte que l’accès à certains sites étaient trop réglementés, si bien qu’il y avait un déséquilibre entre populations locales et touristes. Il sera intéressant de voir le résultat, même si notre projet s’est tenu sur le (très) court terme qui correspond à 5 à 6 mois de travail avec les étudiants. C’est relativement perturbant pour un historien de se projeter sur l’avenir. Nous sommes plutôt frileux à le faire, car nous sommes beaucoup plus à l’aise pour comprendre ce qui s’est passé pendant un ou deux siècle (s), soit une longue période. Mais lorsque nous faisons cela à propos des mobilités, nous nous apercevons que certaines pratiques n’ont pas fondamentalement changé. Nos sociétés ont mis plusieurs siècles pour accepter et pour s’habituer à l’automobile, que ce soit dans les pratiques et dans les mentalités. Alors imaginez le temps qu’il faudra pour réaliser le chemin inverse et se déshabituder…Forcément cela prendra du temps. 

On m’interroge souvent sur la possibilité de réduire la place de la voiture avec la mise en place d’ascenseurs de vallées par exemple, dans les régions où cela est possible bien évidemment. Oui pourquoi pas, je n’y suis pas défavorable, mais cela prendra du temps. On ne passe pas de l’un à l’autre comme cela, en un clignement d’œil. Certains de mes collègues historiens des mobilités signalent à juste titre que nos sociétés utilisent encore du charbon. Il recommanderait plutôt un mix des mobilités. Dans le contexte énergétique actuel, c’est encore plus prégnant. 

Quelle est la place de l’historien dans le tourisme ?

L’historien donne son avis, mais il n’est que consultatif. Nous parlons du passé, à la différence des sociologues et des géographes qui évoquent le temps présent, or ce qui intéressent les journalistes, les décideurs et les politiques, c’est justement le présent voire le futur. Notre société dans son ensemble a du mal à voir la façon dont l’historien peut recoller au présent et peut apporter des éléments concrets aux débats actuels. 

Je pose souvent la question de ma propre influence dans le processus d’élaboration du cursus des étudiants. De quelle manière puis-je aider les étudiants, en tant qu’historien, dans leur construction professionnelle et personnelle ? J’ai quelques éléments de réponse. En divulguant une approche historique, une méthode et une rigueur scientifique. Les étudiants doivent être capables d’aboutir à une ou des problématique (s), de réaliser des lectures plus ou moins précises, de mener des entretiens, de replacer leurs travaux dans un contexte temporel etc. J’insiste sur le fait qu’ils doivent sans cesse adopter un regard critique : sur les sources utilisées et jusqu’à leur propre travail, selon une espèce d’auto-évaluation et d’auto-diagnostic permanents. Je leur fournis un cadre de pensée opérant. Cette méthode scientifique n’est pas uniquement valable pour le mémoire et les stages. J’estime que c’est une attitude, un état d’esprit, une posture professionnelle. Les étudiants doivent être en mesure de prendre du recul sur eux et sur leurs actions.

À l’inverse, le côté pratico-pratique des stages est très intéressant et très formateur, y compris pour moi. Les étudiants m’apportent des connaissances, des éléments concrets, selon une sorte de retour d’expérience du terrain (« voilà ce qui se fait actuellement dans telle structure […] »). Cela me permet d’adapter mes cours. J’attends des étudiants qu’ils exercent eux aussi ce regard critique sur mes cours. Cela a plus de sens et de valeur pour eux.

Quel est votre regard sur l’état actuel du tourisme ?

Je m’oppose au discours du progrès constant du tourisme, ne serait-ce qu’en termes d’augmentation de la capacité d’accueil des sites touristiques par exemple. Peut-être faudrait-il seulement atteindre les 0,5 % ou les 1 % de croissance et arrêter cette fuite en avant perpétuelle. La recherche d’un état homéostatique, cet équilibre parfait, serait un objectif louable. C’est le cas de la Tour Eiffel, qui peut accueillir un quota de personnes, et une fois ce quota atteint, ferme ses portes.

J’ai travaillé au château de Fontainebleau, où il était question d’installer des calèches pour y accueillir encore plus de monde. Lors de cette étude, j’ai vu qu’il était difficile de déplacer les touristes s’ils ne le désirent pas. Je pense qu’il faut évoquer la stabilisation ou le déclin de certains sites, qui renvoie à une espèce de « sous-tourisme » dont personne ne parle, mais qui me paraît nécessaire pour rééquilibrer les flux et les lieux. Là encore il est encore question de mobilité : lorsqu’on est à Paris, est-ce que l’on peut facilement se déplacer, aller au-delà de l’hyper-centre jusqu’en banlieue ? Pour cela il faudrait que ce soit sûr, visible, abordable en termes de coûts pour le touriste etc.

Comment voyez-vous l’évolution du secteur dans les années à venir ?

Selon moi, la « révolution Covid » est un petit peu exagérée. Pour Rodolphe Christin, les populations ont envie de partir, puisque le tourisme reste le pendant du travail. Ce dernier est de plus en plus dur, avec des conditions difficiles. Logiquement, nous avons tous envie de partir de plus en plus loin et de plus en plus longtemps. À mon sens, il faudrait (re) penser la relation travail/tourisme. Si les conditions de travail sont meilleures nous pourrons alors (re) penser le tourisme. Nous n’aurions pas besoin de partir en Thaïlande ou ailleurs pour recharger les batteries.

Je ne pense pas que nos sociétés soient retournées à un « an zéro du tourisme » comme l’a évoqué le sociologue Jean Viard. Bien-sûr qu’il y a une conscience environnementale, mais cela va prendre du temps. La multiplication des processus de « démarketisation », des phénomènes de limitation de la fréquentation, des réglementations de l’accès des sites (péages, QR code…) etc., va sûrement se généraliser. Cela va à l’encontre de la liberté des populations de se déplacer, ce qui ne m’enchante guère. Si l’on pousse la réflexion encore plus loin, et l’historien est présent, nous pouvons raisonnablement nous demander si le tourisme ne reviendrait pas à ses débuts, où seule une frange de la population la plus favorisée pouvait partir.

Je suis d’accord pour rééquilibrer le « sous-tourisme » mais je mets en garde : est-ce que tous les sites ont une origine ou un but touristique ? C’est une question légitime. N’y a-t-il pas un risque de tout touristifier ? Serait-il intéressant de le faire ? Y’aurait-il une réelle plus-value à le faire ? D’ailleurs, est-ce faisable ? Je rappelle que 95 % de la population des touristes se réunit sur 5 % de la planète seulement, en bord de mer…

Certains lieux ont été pensés et bâtis exclusivement pour le tourisme depuis deux siècles et ils continuent de l’être. Même si on rééquilibre ces territoires en hébergeant les touristes dans un lieu voisin, cela reste compliqué. Je prendrais l’exemple du musée de l’automobile Henri Malartre qui dépend de la ville de Lyon mais qui se situe sur une commune voisine, à Rochetaillée-sur-Saône. Il ne possède pas la visibilité du musée des Beaux-Arts ou du musée des Confluences, tous deux situés en plein cœur de la ville lyonnaise. Même si ce musée de l’automobile est intégré dans le pass visite (Lyon city card), il souffre de conditions d’accès relativement défavorables. Pour autant il possède assez de visiteurs pour ce qu’il peut en accueillir et en contenir. Mais cela pose la question de la manière dont on peut faire « sortir » les touristes des centres-villes urbains. Cela reste bien souvent très et trop compliqué. Ce que l’on montre aux touristes, c’est la presqu’île, le musée des Confluences, le vieux Lyon, la Basilique Notre-Dame de Fourvière etc. Orienter les flux ? D’accord sur le principe. Déplacer des touristes internationaux de Paris à Clichy ? Je n’y crois pas une seule seconde.

Pour terminer, j’indiquerais que les transports se retrouvent au cœur de l’évolution des prix de l’énergie. Les enjeux du nucléaire ou de l’électricité qui alimentent le train sont au centre des débats actuels. Certains évoquent le futur du tourisme avec la voiture autonome ou bien une forme de tourisme spatial. Cela va certainement se développer, mais ces pratiques sont une niche réservée à une élite. Et là encore nous revenons à l’histoire, à ce qu’a été le tourisme avant la démocratisation et le tourisme de masse.

Les liens entre sites touristiques et types de transports pour y accéder sont primordiaux. Il faut (re) penser les types d’usages. Aujourd’hui, on ne créer plus un site ou une activité touristique sans penser à qui va venir. Pour qui créer tel ou tel site touristique ? Quel est public visé ? Comment pouvons-nous accueillir ce public ? La question des transports fait donc complètement sens avec et dans l’approche touristique. 

Pour aller plus loin….

Quelques-uns de ses travaux personnels

• Etienne Faugier, « De la co-dépendance à l’indépendance : automobilisme et tourisme dans la province de Québec, 1906-1935 », Téoros : revue de recherche en tourisme, 32, vol. 2, 2014, p. 7-15.

• Etienne Faugier, « Le tourisme automobile comme mise en mouvement de la Province de Québec (1905-1961) », dans Cédric HUMAIR, Marc GIGASE, Laurent TISSOT (dir.), Le tourisme comme facteur de transformations économiques, techniques et sociales : une approche comparative (19e-20e siècles),Neuchâtel, Editions Alphil, 2014, p. 307-324. 

• Avec Louis Baldasseroni, Claire Pelgrims (dir.), Histoire des transports et des mobilités en France, XIXe-XXIe siècles, Paris, Armand Colin, 2022. 

Compte-rendu : « Repenser le tourisme », Franck Michel, La fin du voyage ? Faim du tourisme et fin du monde, Paris, L’Harmattan, 2021, La vie des idées, 31/08/2022

Interview audio avec Samuel Belaud et Erwann, « Qu’est-ce que tu fais pour les vacances ? », Chronique podcast « En Terrasse – bons plans et vie étudiante », 22/06/2022

Entretien vidéo « Les mobilités et l’avenir du tourisme en montagne », L’avenir du tourisme en AURA, Pop’Sciences – Université de Lyon, 01/06/2022

• Entretien dans l’article « La mobilité : ceux qui m’aiment prendront le train », Magazine Les passeurs, n°2, « La Montagne Zéro Carbone, Mode d’Emploi », 2021, p.55. 

Article avec Axel Martiche, « Le tourisme peut-il échapper à sa condition ? », Revue AOC, 09/07/2021

Pour entrer doucement dans les thématiques du tourisme

Faut-il voyager pour être heureux ?, Editions La Muette et Le bord de l’eau Ed, 2022 (catalogue d’exposition) 

• Nicolas Bedos, La belle époque, 2019, 110′

• Georges Clooney, Monuments Men, 2014, 119′

• Laurent Cantet, Vers le sud, 2005, 107′

• Eric Lavaine, Bienvenue à bord, 2011, 90′

• Jacques Tati, Les vacances de M. Hulot, 1953, 95’

• David Farrier, Dark TouristNetflix, 8 épisodes, 2018

Histoire du tourisme, des mobilités et du patrimoine

• Mathieu Flonneau, Françoise Garçon (dir.), Les patrimoines de la mobilité ; état des lieux et perspectives de recherche, Lisbonne, Editions Colibri, 2011

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