
Présentation de Sébastien Fleuret
Je suis âgé de 50 ans, je vis à Angers où je suis directeur de recherche au CNRS. Je suis plutôt « récent » dans la recherche en tourisme ! J’ai publié de nombreux ouvrages en géographie de la santé et très récemment un ouvrage intitulé « Allers retours entre tourisme et santé ». Mes terrains de recherche sont internationaux. Actuellement je travaille tout particulièrement au Mexique et en Afrique de l’ouest francophone (Sénégal, Côte d’Ivoire, Bénin) ainsi qu’au Maroc. Je suis par ailleurs rédacteur en chef de la revue francophone sur la santé et les territoires (https://journals.openedition.org/rfst/). La majorité de mon temps est consacré à la recherche. Je ne réalise pas de vacation d’enseignement même si j’encadre des mémoires et des thèses d’étudiant.e.s.
Vous êtes plutôt (initialement) un géographe de la santé…
Oui. J’ai soutenu ma thèse en 2000 qui s’intitulait « Espaces hospitaliers. Autour de l’exemple angevin. Essai d’une hospitalographie ». J’ai étudié l’impact que peut avoir un CHU (Centre hospitalier universitaire) sur son territoire, avec l’idée selon laquelle, un hôpital rapporte plus qu’il ne coûte à l’échelle des territoires. J’y mêle de la géographie, de l’analyse sociale, de l’économétrie (sans forcément aller très loin dans les modèles mathématiques), des modèles de comptabilité régionale, des calculs d’effets directs et indirects etc. Pourquoi je vous parle de cela ? Parce qu’aujourd’hui, je réutilise ces éléments pour mesurer l’impact du tourisme.
Depuis 2015, je travaille sur l’impact du tourisme sur la santé et plus précisément sur les enjeux de santé liés au développement d’une destination touristique. Je m’intéresse donc désormais aux territoires liés au tourisme. Au tout début de ma carrière, j’ai dû expliquer aux médecins pourquoi la géographie était intéressante pour eux, désormais je dois expliquer à des géographes du tourisme pourquoi la santé est intéressante pour eux. Je dois être un homme qui aime les challenges ! Ceci-dit, si l’on n’aime pas les défis, c’est que l’on n’est pas vraiment fait pour faire de la recherche. Je suis entré dans le tourisme par le prisme de la santé.
Comment en êtes-vous arrivé à travailler sur le tourisme ?
Au sein du laboratoire UMR ESO (Espaces et sociétés), il y a toujours eu un groupe de chercheurs qui travaillait sur le tourisme au sein de l’ESTHUA. J’étais à l’époque, membre du département de géographie et directeur du laboratoire (pendant un mandat de deux ans), après avoir été l’adjoint de Philippe Duhamel, là encore pendant deux ans de mandat. Philippe (Duhamel) a voulu effectuer un rapprochement entre les géographes du laboratoire et ceux de l’ESTHUA, plutôt tournés vers le tourisme. D’où un début de recherches dans ce domaine-là…
Concomitamment, j’ai obtenu un financement R.F.I (régional) pour le projet ARTES (Allers-retours entre (le) Tourisme et (la) Santé). Ce projet est terminé aujourd’hui, il s’est achevé par la publication d’un ouvrage, « Allers-retours entre tourisme et santé : Du tourisme médical à la santé globale » (ISTE, 2022).

Sur quoi travaillez-vous ?
Dès le départ de ma « reconversion », je me suis posé la question de l’intérêt de lier santé et tourisme, et sur la manière de le faire. Finalement, pourquoi et comment aborder ces questions d’interactions entre tourisme et santé ? Je me suis très vite rendu compte que le champ était très vaste. D’autant que je me suis lancé là-dedans sans vraiment renoncer à mes travaux purement « santé » et « géographie ».
Aujourd’hui je bénéficie de financements d’amorçage pour justement relancer des recherches sur le tourisme (programme tremplin du GIS études touristiques). Pour faire simple, je consacre 50 % de mes recherches au tourisme et 50 % au système de santé et de soins, sur les maladies tropicales par exemple, je pense au programme de lutte contre le paludisme, fortement lié au tourisme mais pas seulement…
Il y a toujours un « idéal » qui se confronte à une « réalité » et qui se trouve en position de décalage. Prenons un enjeu de santé quelconque dans une situation géographique, qui ne serait pas bien traité faute de moyen (s), soit parce que le système de soin local n’est pas suffisant, soit parce qu’il y a un manque de moyens humains pour déclencher des actions, soit parce que les populations sont constamment exposées à des facteurs délétères, etc. La recherche n’est pas toujours suffisamment opérante et n’arrive pas à saisir l’enjeu, à l’analyser etc. Or, si ladite situation géographique devient une destination touristique et que le territoire peut être ainsi caractérisé par sa spécialisation, alors là, face à l’enjeu sanitaire, on peut décupler les forces et investir le terrain.
D’emblée l’on pense souvent à l’enjeu de l’exposition du/des touriste (s) aux maladies infectieuses et/ou à des enjeux sanitaires. Or il n’y a pas que cela. De plus, il ne s’agit que de la face émergée de l’iceberg. Je m’astreins à analyser l’aspect touristico-sanitaire dans les destinations avec un fort gradient de rémunération entre l’émetteur et le réceptif, entre d’un côté la recherche d’un bien-être et la recréation (du « riche ») et d’un autre côté, une situation subie et le mal-être du travailleur « pauvre ». C’est un questionnement qui peut paraître évident mais qui ne l’est tant que cela. D’autant que c’est un sujet pour lequel peu d’éléments existent, et lorsque nous avons des choses, elles portent uniquement sur les conditions de travail, mais cela reste limité. Pour y répondre, nous avons choisi des destinations (et c’est une volonté explicite de notre part, avec mon collègue Clément Marie-dit-Chirot) très fortement marquée par le tourisme, comme la Riviera Maya où les deux tiers du PIB sont liés au tourisme. Dans cet espace-là il y a beaucoup de problèmes de santé mentale (liés au stress, à la fatigue avec des cas de burn-out) repérés dans le champ des travailleurs du tourisme, mais qui affectent l’intégralité des populations de la destination. Le fait d’être dans une région hyper-touristique, dans une modèle de « tourisme de masse » Nord/Sud, cela va créer un effet de contexte où tous les déterminants de santé non-médicaux, qui sont soumis à des variations géographiques selon l’organisation du territoire, vont être affectés par la structuration de l’espace, elle-même déterminée par le fait que l’on soit dans une « grosse » destination touristique.

C’est une approche novatrice. Seul problème, on dévide une bobine qui n’a peut-être pas de fin. À Playa del Carmen (station balnéaire mexicaine), le secteur de la construction est presque entièrement tourné vers le tourisme, pour les nouveaux hôtels, résidences secondaires et les logements dédiés aux travailleurs du tourisme. Les acteurs qui y travaillent (les ouvriers du BTP) sont soumis à des problèmes de santé. Leur santé est « impactée » par le fait qu’ils travaillent directement ou indirectement pour le tourisme. Pourtant dans les statistiques officielles, ils sont compris et rattachés dans le secteur de la construction. Vous voyez, l’on trouve toujours une manière de rattacher plus ou moins directement, avec un lien plus ou moins ténu, le secteur de la santé et celui du tourisme. C’est aussi un moyen d’appréhender le touristique comme un phénomène global qui enserre nos sociétés. Dans cet exemple, il s’agit d’une destination ultra-dépendante au tourisme. Dans d’autres destinations, le tourisme va être intégré dans un ensemble d’activités, et le phénomène sera moins prégnant et donc plus difficile à étudier.
Quel déclic à aboutit à la création de liens et de ponts entre le tourisme et la santé ?
Je suis né en Allemagne mais j’ai toujours vécu à Angers. J’ai obtenu le baccalauréat. Je n’étais pas un élève (très) brillant. Mon idée première était de rejoindre l’ESTHUA à Angers. À l’époque il fallait une année universitaire pour y entrer, ce que je n’avais évidemment pas. Dans le même temps, j’avais postulé pour débuter une formation plutôt courte, soit un BTS tourisme. Le problème, c’est que je n’étais pris à aucun endroit à cause de mon dossier scolaire. Je me suis « rabattu » sur une faculté de géographie…que je n’ai plus jamais quitté. Vingt-cinq plus tard j’ai « franchi le Rubicon ».
Je parlais à l’instant d’effet d’opportunité : les tentatives de rapprochement entre le département de géographie et l’ESTHUA d’Angers ; le financement potentiel grâce au programme de recherche ARTES ; ma collaboration avec Philippe Duhamel.
Lorsque j’ai construit une bibliographie sur le sujet, je me suis rendu compte qu’il n’y avait pas beaucoup de travaux sur cette relation tourisme/santé, mis à part quelques médecins qui travaillent sur les maladies du voyage, notamment lorsqu’il y a des crises à l’échelle mondiale comme ce fut le cas avec le Chikungunya. Rien sur le long terme, alors qu’historiquement, lorsque l’on se place au fondement du tourisme, l’aspect sanitaire, soit aller prendre le bain ou rechercher un climat plus favorable à sa santé, est intrinsèquement lié au tourisme.
Le Covid-19 nous a arrété net dans notre élan. Les missions ont été arrêtées, les financements se sont taris. Nous fonctionnons énormément à partir de contrat de recherche, avec lesquels nous pouvons conserver les reliquats. Ceux-ci ont constitué notre fond de roulement. Nous avons « vidé » le moteur puis « réamorcé » la pompe. Ce n’était pas très encourageant. En revanche du point de vue de la recherche, c’était passionnant ! J’étais en train d’écrire mon livre (depuis, j’ai réécrit l’introduction et quelques parties de chapitres). Avec l’irruption du SARS-CoV-2, ce que j’avais écrit préalablement, soit « dire qu’il allait falloir faire attention car la santé était un impensé dans le tourisme », « que la recherche y pensait (seulement) lorsqu’il y avait une crise majeure » s’est (malheureusement) révélé être très crédible. Maintenant que les effets du Covid-19 et les mesures prises pendant la crise sanitaire s’estompent, nous (nos sociétés) ré-oublions très (et trop) vite. Car au-delà des mesures de protection (masques, lavages de mains, désinfections) contre les maladies infectieuses, nous n’avons pas fait évoluer nos systèmes, ni réfléchi aux dimensionnement de nos capacités de prises en charge, ni comblé nos déficits de moyens dans les hôpitaux largement sous-dimensionnés, avec des personnels en berne voire dans certains cas des fermetures de services etc.
En PACA, dans l’une des régions les plus touristiques de France, lors de l’écriture et de la diffusion schémas et plans régionaux de santé, il y avait des statistiques sur la surpopulation saisonnière ainsi que des préconisations sur la nécessité d’adaptation du système. Depuis quelques années, ces données ont disparu des dernières éditions. On n’y réfléchit plus parce qu’on est déjà en carence toute l’année ! On revient à ce que je vous disais plus haut, la santé est un impensé de la recherche touristique. Il faudrait mener des études massives capables de montrer un phénomène global, de la prévention des risques sanitaires à l’augmentation du coût du foncier, en passant par l’approvisionnement alimentaire et le logement. Aujourd’hui nous avons des saisonniers touristiques qui ont des problèmes de santé liés à l’intensité des rythmes de travail, aggravés par le mal-logement. On pourrait dire que ça relève de la politique du logement et pas de la santé. Or, si on veut avoir une vision globale de la santé, tout est lié et tout doit être pris en compte.
J’entends souvent dire, ‘’le tourisme est un vecteur de développement économique’’, notamment parce qu’il est producteur de richesse (s). Si c’était le cas, on devrait pouvoir mesurer les impacts et les effets positifs, à l’aide d’indicateurs fiables et sérieux, sur les territoires et les populations qui les habitent, des facteurs d’amélioration de la santé par exemple. Pour l’instant nous manquons de données, de preuves…L’un de mes objectifs est de montrer cela. Évidemment ce n’est pas moi qui finirai le travail débuté. D’autres prendront le relais. Je me suis engagé dans un projet d’une vie. Le travail énorme, chaque destination a sa réalité. Jusqu’à présent, je me suis concentré uniquement sur des destinations très touristiques, l’espace caribéen, la Riviera Maya, les Baléares, le littoral Atlantique, territoire où le tourisme est très présent mais dont les sources de revenus sont davantage diversifiées.
Je travaille également sur les catégories de touristes. Les séniors par exemple qui vont vers le Maroc ou le Sénégal (re) chercher un bien-être, un climat favorable etc. Ils vont se retrouver dans un système de valeur de santé et de soins qu’ils ne maîtrisent absolument pas et qu’ils ne connaissent pas. J’essaie de voir la manière dont ils prennent ça en compte et dont ils s’adaptent à tout cela. Je mène également une enquête sur le tourisme au long cours, le vélo par exemple, les backpackers, les tourdumondistes, les jeunes en PVT etc. J’ai une approche sociologique, (petite) catégorie par (petite) catégorie.

Je suis membre du Conseil scientifique GIS tourisme, également rédacteur chef de la Revue francophone sur la santé et les territoires en ligne, dans laquelle nous publions des dossiers thématiques dont un sur le tourisme, les mobilités et la santé. La revue a une particularité, celle de ne jamais clôturer que les dossiers passés. On peut toujours les rouvrir pour y déposer quelque chose de nouveau.
Comment voyez-vous le tourisme dans les années à venir ?
J’ai un avis partagé sur la question. Lors de la crise du Covid-19, qui n’est pas terminée, j’ai publié quelques travaux dans The Conversation avec un doctorant (Thibaud Szpyrka) que j’encadre sur Palma de Majorque. Nous avons effectué notre terrain pendant le semi-confinement, au moment où il n’y avait personne dans les rues, où les professionnels étaient pris à la gorge. Nous avons remarqué un double mouvement traduit par deux slogans antagonistes :
- SOS turismo, scandé par certains professionnels du secteur touristique, qui s’inquiétaient de l’absence de touristes et souhaitaient alerter sur cela. Ce message renvoyait au « monde d’avant », même si d’après moi, il n’a pas beaucoup changé.
- SOS tenible (jeu de mots avec sostenible, soutenable et durable en espagnol) affiché par d’autres professionnels et associations écologistes voire citoyennes qui voulaient « profiter » de cette crise sanitaire pour réfléchir à l’avenir de leur île, et qui s’inquiétaient de la dépendance de leur territoire au tourisme. Les conséquences délétères et jugées (trop) importantes sur la santé et sur l’environnement ne sont pour eux, pas tenables sur le long terme.

Mes objectifs de recherche pour les années à venir sont d’essayer de tester ce que pourrait donner l’existence d’un label, comme il existe des labels en faveur d’un éco-tourisme ou d’un tourisme solidaire, qui déclencheraient chez les touristes, une certaine conscience dans leurs achats touristiques : ’’Je prends un produit touristique plus cher certes, mais plus vertueux du point de vue de la santé’’ par exemple. Aujourd’hui, beaucoup de touristes ne soupçonnent pas l’impact qu’ils ont ou qu’ils auront de manière directe ou indirecte sur la santé des populations dans les destinations qu’ils fréquentent. Si les acteurs publics arrivent à les informer de cela, et s’il y a des labels mesurant cela, ils seraient (peut-être) davantage enclins à acheter ces produits-là. Une fois que les professionnels se rendront compte qu’il y a un marché, ils fonceront. Et pas l’inverse. Je ne crois pas aux professionnels qui de manière spontanée, vont « mieux » payer leurs employés où leur donner des jours de repos (sauf dans certains domaines où ils n’arrivent vraiment plus à recruter).
La Déclaration de Berlin — transforming tourism (2017) peut être résumée comme un appel à un imaginer et inventer un autre tourisme. Je retrouve là-dedans quelques aspects de mes recherches.
Qu’en est-il du ‘’tourisme médical’’ ?
Cela n’entre pas vraiment dans le champ du tourisme puisqu’il s’agit davantage d’une mobilité de recours aux soins, même si l’expression est passée dans les mœurs et demeure très utilisée. C’est la même chose pour le tourisme pharmaceutique. Pour fixer les choses, j’aime bien renvoyer à quelque chose de très simple : les pages 46 et 47 intitulées « Aux frontières du tourisme » du numéro 8094 de la Documentation photographique (Le tourisme. Lectures géographiques, Philippe Duhamel (2013)).

En revanche le tourisme de santé, là oui, cela entre dans une forme de mobilité recréative puisque ce sont des touristes qui profitent de leurs vacances pour se faire du bien, penser à leur santé, découvrir etc. C’est par exemple le cas au Maroc où des séjours de randonnées pendant 15 jours sont proposés, dans des maisons d’hôte tenues par des nutritionnistes qui opèrent un rééquilibrage alimentaire, donnent des cours de cuisine, vendent des produits régionaux, font découvrir la région en marchant…Même chose pour les thermes.

J’aimerais évoquer l’intensification de la délocalisation des soins, que l’on appelle tourisme médical, et qui comporte les mêmes dangers que la délocalisation industrielle, surtout lorsque la population résidente est obligé d’aller à l’étranger pour obtenir des types de soins et que cela devient ‘’institutionnalisé’’. Aux États-Unis, les assurances santé font des chèques cadeaux si leurs bénéficiaires acceptent de se rendre au Mexique plutôt qu’aux États-Unis pour se faire soigner. Je ne vous parle pas d’un rabais, mais bien d’un chèque. L’énorme danger de ce système, qui repose sur la construction d’un système réceptif dans la destination et donc d’un ‘’déshabillage’’ du système national, c’est la réduction voire la disparition du personnel qualifié et la ‘’fuite’’ des compétences initialement maîtrisées ailleurs. Lorsqu’émerge une crise comme le Covid-19, impliquant des fermetures de frontières, les populations n’ont plus de système de soins. L’on doit alors tout relocaliser. C’est un petit peu la même chose avec l’IVG (Interruption volontaire de grossesse), la PMA (mobilités de la France vers l’Espagne ou la Belgique par exemple). Partout où il y a des interdits et si le pays voisin est plus libéral, il y a l’éclosion de ce type de mobilité. La personne qui a (est dans le) besoin va se déplacer. Les personnes qui sont les plus démunies et les vulnérables sont celles qui sont les sensibles à cela puisqu’elles n’ont pas les moyens de se déplacer.
Pour aller plus loin…
• MARIE DIT CHIROT C., FLEURET S., 2021, Vivre et mal-vivre au pays des vacances : développement touristique et santé mentale dans le Quintana Roo au Mexique,https://www.cetri.be/Vivre-et-mal-vivre-au-pays-des
• SZPYRKA T., FLEURET S., juin 2021, Tourisme : y aura-t-il un avant et un après-Covid à Majorque ? The conversation
• FLEURET S., 2022, Allers-retours entre tourisme et santé. Du tourisme médical à la santé globale, ISTE éditions
• FLEURET S., GASQUET-BLANCHARD C., HOYEZ A-C., 2019, Abécédaire de la géographie de la santé. Dimension territoriale de la santé, Editions Matériologiques
Une lecture récente que je recommande :
• David DIOP, 2022, La porte du voyage sans retour, éditions POINTS