
Christophe GUIBERT, enseignant chercheur à l’UFR ESTHUA Tourisme et Culture nous présente ses recherches et l’ESTHUA. Un article passionnant où l’on parle d’emploi, de surf, de politiques publiques et de tourisme !
Présentation Christophe Guibert
Je me suis inscrit en thèse au tout début des années 2000 à l’Université de Nantes en sociologie, sous la direction de Charles Suaud qui était à l’époque le directeur du CENS (Centre Nantais de Sociologie) et de l’UFR de Sociologie. Dans ma thèse – que j’ai soutenu en 2005 – j’ai interrogé la manière dont les élus locaux sur le littoral aquitain mobilisaient ou non à des fins d’identifications territoriales, de développement économique, touristique ou sportif une activité singulière et plurielle qui est le surf. Pourquoi le surf ? parce que j’avoue y avoir un intérêt personnel ! Cela permet de maintenir une forme de motivation dans le cadre d’une thèse qui est un investissement conséquent et long de plusieurs années. Ma thèse est davantage une thèse de sociologie de l’action politique localisée en Aquitaine qu’une thèse sur le surf et les surfeurs. En effet, je n’ai que peu interrogé de surfeurs sur les différents terrains investigués. J’ai interrogé des élus locaux et toutes les parties prenantes qui avaient affaire dans la définition des politiques publiques.

Avant mon recrutement à l’université d’Angers en 2010, j’ai alterné des missions sous différents statuts dans des cabinets de conseils et des contrats de recherche académiques avec une orientation autour des politiques publiques et du sport en général.
Le tourisme n’était pas exclu de mes activités de recherche même si je le traite finalement à la marge dans le cadre de ma thèse et des travaux à suivre. Néanmoins j’ai assez tôt dans ma carrière des publications dans des revues identifiées « tourisme » dans la cadre des sciences sociales.
Je rejoins l’université d’Angers en 2010 sur un poste de sociologue au sein de l’ESTHUA qui a été créée par des géographes. Je suis recruté pour renforcer les questions de méthodologie et de recherches en sciences sociales. Dans cette UFR, il y a une domination historique et quantitative de collègues en géographie et en sciences de gestion. A l’ESTHUA, la sociologie est une discipline parmi d’autres qui vient interroger le tourisme comme phénomène social. Très tôt, j’émet le souhait – et c’est comme ça que j’envisage ma carrière – d’assurer mes cours et d’avoir une responsabilité pédagogique mais aussi de maintenir des activités de recherches denses à travers l’inscription à des programmes de recherches, l’organisation de colloques et, bien sûr, la publication d’articles et d’ouvrages scientifiques. C’est ce qui me permet en 2019 de soutenir mon habilitation à diriger des recherches (HDR) à l’ENS de Lyon sous la direction de Christine Détrez, professeure de sociologie à de l’ENS de Lyon. J’ai proposé une synthèse de l’ensemble de mes travaux de recherches autour des questions des rapports, des négociations et des contestations des normes sociales, que ce soit au niveau des politiques publiques et du surf, ou des usages sociaux et des consommations culturelles du métal. En prenant, du recul sur mes travaux passés et en cours en 2018-2019 (lorsque j’écris l’HDR), je me rends compte que le fil conducteur est la question des normes sociales, des injonctions à suivre ces normes, et des groupes sociaux qui émergent et qui ont les dispositions sociales pour contester, négocier, reconstruire d’autres normes sociales.
Pouvez-vous nous présenter l’UFR de l’ESTHUA ?
L’ESTHUA est une UFR, une des composantes de l’Université d’Angers. ESTHUA signifie Etudes Supérieures du Tourisme et de l’Hôtellerie de l’Université d’Angers auquel on a rajouté deux mots clés : tourisme et culture. A l’origine c’est un département créé en 1982 qui gagne en taille et en reconnaissance à la faveur d’un fort investissement de son premier directeur : Mr Bonneau qui voyait son département comme un département très professionnalisant. C’est l’arrivée à la direction de l’UFR de Philippe Violier (2006) qui va impulser une direction « recherche » à ce département qui devient une UFR au sens strict du terme. Cette dimension recherche se rajoute à l’environnement professionnalisant dans le cadre des formations. Aujourd’hui, environ 25 enseignants-chercheurs sont engagés dans l’enseignement et la recherche. Actuellement, l’ESTHUA compte 3500-4000 étudiants dont un quart d’étudiants étrangers qui viennent de tous les continents même si nous avons des relations assez privilégiées avec la Chine. L’ESTHUA propose de nombreux Masters, licences, licences professionnelles, DEUST… Nous avons une offre très large. Certaines formations au niveau Master sont plutôt orientées vers le monde de l’entreprise et l’entreprenariat, tandis que d’autres ont davantage une dimension institutionnelle et territoriale. Aussi, certaines options de Masters sont colorées par des aires géographiques et culturelles, par exemple : il y a un Master monde chinois (qui va devenir un master monde asiatique), un Master monde Amérique latine, un Master monde russe et pays de l’est. A l’antenne universitaire des Sables d’Olonne, le Master que je coordonne est le Master Aménagement Touristique et Développement des Destinations avec une option « espaces et sociétés littorales ». C’est un Master qui existe à Angers mais qui est doté d’une dimension littorale aux Sables d’Olonne.

En plus des Licences, et des Masters, nous avons aussi des DU (diplômes d’université), dont un que je coordonne pédagogiquement : le DU « épistémologie et méthodologie de la recherche en tourisme » qui est ouvert à des étudiants inscrits en Master 2 de l’ESTHUA et à des étudiants déjà titulaires d’un Master 2 en sciences sociales, sciences de gestion et tourisme au sens large. Ce DU permet aux étudiants de définir un projet de thèse : des cours sont positionnés d’octobre à janvier. Un projet de thèse doit être définit en avril et c’est à partir de ce projet défendu devant un jury que l’on identifie, nous l’équipe pédagogique, les étudiants qui sont aptes à s’engager en doctorat. C’est un exercice important pour les étudiants qui leur permet de travailler un projet de thèse de manière sérieuse. Ce n’est pas une année de perdue qui se rajoute à la thèse mais une première année qui prépare au travail de thèse ! Les étudiants qui font leurs preuves du point de vue épistémologique, méthodologique et d’analyse de la littérature scientifique s’engagent en thèse avec déjà un peu d’avance. C’est un dispositif qui fonctionne bien.
Vous avez la charge du cours : « Emploi et saisonnalités touristiques », pouvez-vous nous présenter cette matière et ses enjeux ?
La question de l’emploi touristique et des saisonnalités touristiques est un sujet que je questionne à partir d’une commande effectuée en 2009 par la Direction régionale jeunesse et sport de la région Aquitaine et de la Direction départementale jeunesse et sport du département des Landes. L’objectif de cette commande est d’avoir une étude, une analyse de l’emploi notamment chez les moniteurs sportifs d’activités nautiques qui se retrouvent inemployés en dehors de la saison touristique.
Le département des Landes est un département très touristique avec une forte fréquentation estivale. De nombreux salariés de l’économie touristique sont des moniteurs sportifs qui profitent et alimentent l’économie touristique du littoral du département mais ils se retrouvent inemployés hors saison. La question est : « comment les pouvoirs publics locaux et le ministère des sports s’emparent de cette question et essayent d’identifier des solutions, des préconisations pour essayer de limiter les effets de la saisonnalité touristique ? ». C’est une question que j’interroge depuis une dizaine d’années et à la faveur de l’ouverture d’une antenne universitaire aux Sables d’Olonne – une antenne délocalisée de l’université d’Angers, de l’ESTHUA, depuis 2016 – je coordonne des formations en tourisme et littoral et dans le cadre du Master Aménagement Touristique et Développement des Destinations, option espaces et sociétés littorales il y a une matière que l’on ne retrouve qu’aux Sables d’Olonne : emploi et saisonnalité. J’assure ce cours au sein duquel je fais intervenir des acteurs professionnels : l’agence Pole emploi des Sables d’Olonne, des groupements d’employeurs, la Chambre de Commerce et d’Industrie de Vendée qui elle-même intervient lors de sa séance avec des employeurs (des gérants de camping, des gérants de l’hôtellerie restauration). Au-delà de mes propres activités de recherche que je développe dans le cadre du cours, je mets tout cela en perspective avec l’intervention des professionnels. Cela permet d’avoir à la fois une lecture scientifique et académique à travers mes travaux et des éléments d’interventions très concrets des acteurs qui viennent expliquer les problèmes conjoncturels ou structurels qu’ils rencontrent. Par exemple : la fidélisation des salariés pour limiter les effets du non-emploi hors-saison et donc une forme de précarité économiques chez ces professionnels du tourisme qui permettent de développer le territoire mais ne sont pas forcément soutenus hors-saison. C’est un cours qui fonctionne plutôt bien, je sais que les étudiants en Master apprécient la matière.
Cette matière fait écho à un programme de recherche de la DARES qui fait suite à une réflexion informelle avec Bertrand Réau et Gérard Rimbert à l’été 2020 sur le devenir des salariés de l’économie touristique lors du premier confinement. Cela a abouti à un questionnement sur les dispositifs de formation : opèrent-ils comme des dispositifs de mutation, d’accompagnement des mutations du secteur du tourisme ? Les résultats sont en cours mais ils alimenteront à terme et actualiseront le contenu du cours « emploi et saisonnalité » en Master.
L’université d’Angers a proposé à la rentrée de septembre 2020, un diplôme qui se veut une réponse à la situation difficile que vivent les étudiants depuis le début de la crise, pouvez-vous nous en dire quelques mots ?
C’est un DU intitulé : « Votre avenir » qui a été géré par l’Université d’Angers. L’idée était d’apporter des compétences aux étudiants – qui ont suivi une année hachée à cause de la crise sanitaire – et de leur permettre de réaliser un stage. Ce DU a donc une plus-value qui s’ajoute aux formations initiales déjà suivies par les étudiants. Il a été ouvert cette année et nous espérons sincèrement qu’il permettra à des étudiants de découvrir des environnements professionnels qu’ils ne connaissaient pas et/ou d’avoir des expériences professionnelles qui leur permettent de rebondir. Nous avons essayé de nous adapter à la situation exceptionnelle traversée par l’université.
Plus tôt dans cette interview, vous avez abordé les liens de l’ESTHUA avec la Chine, pouvez-vous nous en dire plus ?
Nous avons plusieurs partenariats privilégiés avec la Chine : à Canton et Ningbo principalement. Celui de Ningbo est le fer de lance de ce partenariat avec le pays puisqu’il existe un Institut Franco-chinois du tourisme qui permet de légitimer ce partenariat auprès des gouvernements français et chinois. Cet institut franco-chinois parachève une dizaine d’années de partenariats étroits avec l’université de Ningbo avec laquelle nous organisons un colloques tous les deux ans alternativement en France ou en Chine.
Depuis une dizaine d’année des collègues de l’ESTHUA partent en Chine pour des mobilités pédagogiques sur une semaine ou 15 jours pour enseigner des cours dans le cadre de licences ou de masters ouverts à Ningbo. Il s’agit en fait de formations orientées tourisme avec des étudiants chinois francophones qui apprennent la langue française depuis 2,3,4 ans. L’objectif est qu’à l’issue d’une licence les étudiants chinois aient la possibilité de poursuivre leurs études à l’ESTHUA en France. Chaque année, des étudiants chinois se répartissent dans l’ensemble des formations de l’UFR en licence 3 et en Master. Aux Sables d’Olonne nous avons par exemple une dizaine d’étudiants chinois !
Ce partenariat, les colloques, les mobilités de certains d’entre nous ont aussi permis de faire des terrains en Chine. Me concernant, j’ai interrogé les usages sociaux de la plage avec Benjamin Taunay, qui est géographe et a fait sa thèse sur la Chine. Au-delà des terrains, de l’étonnement, il y a un intérêt épistémologique : prendre de la distance avec ses propres terrains ethnocentrés en France.
Quels étaient vos terrains ?
Principalement sur l’île de Hainan, une île au sud de la Chine où se développe le tourisme international haut de gamme et les activités nautiques. Il y a tout un ensemble d’activités littorales que découvrent les touristes chinois n’étant pas culturellement confrontés aux usages sociaux de la plage. C’est intéressant de voir comment la plage est appréhendée, consommée par ces chinois qui n’ont pas les mêmes codes que nous lorsque de manière ordinaire sur le mode du « ça va de soit » nous pratiquons nos plages. Par exemple, nous allons à la page avec un parasol, une serviette, un livre et nous pouvons passer une journée entière à la plage, allongés ou à se baigner. En Chine, cela n’existe que très peu. La plage est plutôt un lieu de contemplation notamment à Hainan. J’ai un terrain comparatif dans la ville de Qingdao un peu plus au nord, à proximité de Beijing. Les usages de la plage y sont très différents car il y avait une présence coloniale à la fin du 19ème début du 20ème siècle. Il y a donc à Qingdao une connaissance pratique de la plage et de ses usages, « par corps » pourrait-on dire, que l’on ne retrouve pas à Hainan.
Carte de la Chine : Les deux terrains de recherche investigués en Chine : Qingdao et l’ile de Hainan (clichés : Christophe Guibert, 2015 et 2016)

Pouvez-vous nous présenter la recherche menée à l’ESTHUA ?
La recherche à l’ESTHUA, c’est à la fois des activités individuelles et collectives de recherches. Régulièrement, des colloques sont organisés. Ils peuvent être pluridisciplinaires ou plus spécialisés (sciences sociales, gestion). Une partie des collègues est engagée dans des programmes de recherches et nous avons un niveau de publications d’articles scientifiques et d’ouvrages qui est tout à fait honorable ces dernières années et qui permet de rompre avec cette image professionnalisante qui était mécaniquement associée à l’ESTHUA il y a 10 ou 15 ans. Des séminaires de recherches sont organisés annuellement. Aussi, des collègues de l’ESTHUA sont responsables éditoriaux dans des revues scientifiques comme Mondes du Tourisme, Norois, ou des revues de sciences de gestion.
Des collègues ont des responsabilités administratives de la recherche dans des laboratoires de sciences sociales ou de gestion, certains ont été ou sont membres des sections du CNU en sociologie (19ème section), géographie (23ème) ou sciences de gestion (6ème). Il y a une activité scientifique qui est tout à fait dynamique à l’ESTHUA et cette dynamique a été accélérée ces dernières années grâce à un dispositif régionale : le RFI (recherche formation innovation) qui est un dispositif de la région des Pays de la Loire qui, sous l’ancienne mandature, a identifié des domaines d’enseignement et de recherche saillants ou différenciants en sciences et techniques, et sciences sociales. Le tourisme a été identifié par la région et l’UFR ESTHUA a pu bénéficier d’un financement et d’accompagnements très importants dans le domaine de la recherche, de la formation et de l’innovation avec le montage d’un dispositif qui s’appelait Angers Tourisme Lab. Angers Tourisme Lab a fonctionné comme un accélérateur de la recherche et de l’innovation à l’ESTHUA et dans la région des Pays de la Loire et a permis d’alimenter des collaborations régionales dans le domaine du tourisme. Ce dispositif est aujourd’hui terminé (son financement a duré 5 ans) mais il y a des prolongements, dont l’un est assez important puisqu’il est soutenu par le CNRS notamment : le GIS (Groupement d’Intérêt Scientifiques) études touristiques. Le GIS est actuellement présidé par Phillipe Duhamel, géographe à l’ESTHUA. Des appels à projets sont lancés par le GIS, des financements proposés, et des rencontres que l’on appelle les Assises du Tourisme sont organisées annuellement.
Enfin, les enseignants-chercheurs de l’UFR ESTHUA s’inscrivent dans deux laboratoires de recherche principalement : ESO (Espaces et Sociétés) et le GRANEM (Groupe de Recherche ANgevin en Économie et Management). ESO (Espaces et Sociétés) est une Unité Mixte de Recherche (UMR) du CNRS qui est multisite. L’UMR ESO existe à la fois dans les universités de Nantes, Angers, Le Mans, Caen et Rennes, soit 5 sites. C’est une UMR pluridisciplinaire même si historiquement elle est plutôt orientée géographie sociale mais de plus en plus des sociologues, des collègues en psychologie sociale, en sciences de l’environnement rejoignent l’UMR. Les recherches en tourisme existent au sein de cet UMR même si elles ne représentent pas un axe à proprement parler. Elles sont digérées dans les axes du laboratoire. La majorité des chercheurs d’ESO qui travaillent sur le tourisme se trouvent d’ailleurs à Angers. Le GRANEM est quant à lui actuellement dirigé par une collègue de l’ESTHUA, Sandra Camus, et le tourisme y est également présent au sein d’un axe de recherche.
Sur un plan plus personnel je vais prendre la responsabilité de la direction adjointe de l’UMR ESO à la rentrée 2022 et je vais avoir pour mission la valorisation des recherches sur différents niveaux : à l’international, au sein du monde académique en interne et en externe mais aussi auprès des partenaires publics et privés. L’idée est d’avoir un fil conducteur, une ligne éditoriale pour rendre visible l’UMR sous différentes formes et différents canaux de diffusion je pense par exemple aux réseaux sociaux et à Twitter.
Et pour conclure : « Les Rencontres Surf et Cultures »…
Le surf n’a jamais quitté mes préoccupations scientifiques. J’ai fait des terrains dans différents pays : la Chine, Taiwan, au Maroc, Hawaï (USA) où j’interroge non pas le surf en tant que tel mais davantage les usages : les questions de rapport au corps, de patrimonialisation, d’utilisation politique. J’ai d’ailleurs coordonné un ouvrage collectif, Les Mondes du surf, paru fin 2020 à la MSHA au sein duquel sont interrogées les dimensions sociologique, spatiales, économiques et anthropologiques du surf, entendu comme fait social total.

Pédagogiquement je tiens à exploiter au maximum mes activités de recherches dans mes contenus d’enseignement notamment en master et plus spécifiquement le Master Aménagement Touristique et Développement des Destinations (Sables d’Olonne) où la dimension littorale est évidente. L’année dernière ont été organisées des « Rencontres Surf et Cultures » qui vont, je l’espère, devenir annuelles. L’idée est d’interroger le surf de manière un peu savante et sous différentes dimensions. Ces rencontres ne sont pas destinées uniquement au monde académique mais aussi à des étudiants et à la société civile (responsables d’associations, élus locaux). Les premières rencontres ont eu lieu en décembre 2020 en ligne. Il y avait une centaine de personnes donc c’est plutôt un succès. Les prochaines auront lieu en octobre, aux Sables d’Olonne, en présentiel et peut-être en hybride dans le cadre des Championnats de France de surf. Les deux axes prévus pour la rencontre du 25 octobre 2021, interrogeront premièrement la manière dont les surfeurs de haut niveau gèrent leur image et leur carrière notamment avec leur présence sur les réseaux sociaux et comment tout cela se monnaye et un deuxième axe interrogera le travail politique des communes littorales, les questions de tourisme et d’économie en lien avec le surf dans les territoires.
Ce sont des tables rondes où je fais intervenir des personnes que j’identifie en amont. Elles sont animées par les étudiants de master qui participent donc à l’organisation de la manifestation. Il y a un acte pédagogique qui va au-delà d’apprendre à travers le discours de ceux qui interviennent.
Ouvrages de Christophe Guibert
Ouvrages de Christophe Guibert
- GUIBERT C., L’univers du surf et stratégies politiques en Aquitaine, Paris : L’Harmattan, 2006, 321p.
- GUIBERT C. et SLIMANI H., Emplois sportifs et saisonnalités. L’économie des activités nautiques : enjeux de cohésion sociale, Paris : L’Harmattan, Coll. Logiques sociales, 2011, 241p.
- AUDINET L., GUIBERT C., SEBILEAU A., Les « sports de nature ». Une catégorie de l’action politique en question, Paris : Edition du Croquant, 2017, 108p.
- GUIBERT C., & TAUNAY B., (dir.), Tourisme et sciences sociales. Postures de recherches, ancrages disciplinaires et épistémologiques, « Introduction générale » et « Conclusion générale : Les recherches en tourisme : un espace de productions pluridisciplinaire, international et concurrentiel », Paris : L’Harmattan, Collection « Logiques sociales », 2017, 242p.
- GUIBERT C., (dir.), Les mondes du surf. Transformations historiques, trajectoires sociales, bifurcations technologiques, Bordeaux : Editions MSHA, 2020, 282p.